Guilers pendant la guerre 39-45
L’histoire d’une période dramatique pour Guilers
Grâce aux nombreux témoignages recueillis et à une recherche approfondie de documents de toutes sortes, Racines et Patrimoine tente dans cet ouvrage de faire revivre les années dramatiques vécues par les Guilériens entre 1939 et 1945, tout en resituant les évènements dans leur contexte national.
Notre récit commence par un bref « état des lieux » de la démographie et de la vie économique à Guilers, paisible petite commune rurale, vers la fin des années 1930.
Mais, le 3 septembre 1939, le tocsin sonne la déclaration de la guerre dans toute la France, et un certain nombre de Guilériens sont mobilisés. Commence alors la « drôle de guerre »… C’est l’époque où l’on voit arriver un groupe de Chasseurs alpins qui, attendant de pouvoir rallier Narvik, s’installe pour quelques mois à Guilers.
Au bout de cinq semaines à peine, les choses se gâtent : c’est la débâcle, la France est envahie. Un groupe de jeunes Guilériens ne le supporte pas et part en l’Angleterre pour s’engager dans les Forces Françaises Libres. Aussitôt après, les troupes allemandes arrivent à la pointe de la Bretagne et installent une ligne de défenses autour de Brest avec, en particulier, une batterie anti-aérienne à Kerjean.
Puis c’est la longue période de l’Occupation durant laquelle les édiles et les habitants de Guilers s’adaptent tant bien que mal aux diverses restrictions et aux innombrables difficultés de la vie sous le régime de Vichy et les contraintes de l’Occupant. Les choses se compliquent encore avec l’arrivée de nombreux réfugiés de Brest.
Dès le début de la guerre, des Guilériens ont été faits prisonniers ; d’autres ont été tués : dix « Morts au Champ d’Honneur » au total… Un hommage leur est rendu, de même qu’au secrétaire de mairie Jean Foll, déporté et mort au camp de Gross-Rosen.
L’ouvrage rend également hommage aux quelques Guilériens dont les actes de Résistance ont fait l’admiration de leurs concitoyens.
D’autre part, la guerre aérienne a tenu un rôle essentiel durant cette guerre et, malheureusement, Brest a été la ville la plus bombardée de France. Cela a bien sûr entraîné des dégâts collatéraux, et Guilers a vu tomber deux appareils sur son territoire. L’un des membres d’équipage a réussi à s’en sortir et à s’échapper (pour un temps) grâce à une chaîne de solidarité remarquable : nous racontons son épopée, ainsi que celle du pilote de char de la 2ème D.B. Louis Tréguer.
Enfin les Alliés débarquent, et la 29ème Division d’Infanterie US vient libérer Guilers ! Mais les dégâts humains et matériels sont considérables… Pourtant, l’espoir renaît, les prisonniers reviennent et, peu à peu, Guilers retrouve une vie normale
Août 2014
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