Manoir de Kervaly

Manoir de Kervaly

Manoir de Kervaly

Il ne reste aujourd’hui que le tracé des fondations réalisé par la C.U.B. en 1987.

Acheté par le baron Didelot en 1873 à la famille Bérubé (propriétaire de Kéroual), la grande bâtisse centrale fut remaniée en 1875 par l’ajout des deux pavillons latéraux. Le manoir compte alors 28 pièces, dont un jardin d’hiver au rez-de-chaussée et une grande bibliothèque située au dessus à l’étage. Le manoir est alors la résidence de vacances de la famille Didelot. C’est aussi à cette époque que le domaine de Kervaly est embelli par la création du jardin d’agrément, de plantations d’arbres exotiques, de camélia, rhododendrons, d’un grand potager, le tout entretenu par le gardien qui veillait à l’ensemble, avec sa famille il logeait à l’étage des écuries.

 Réquisitionné en avril 1941, pour abriter des officiers allemands, il est victime d’un incendie accidentel en décembre de la même année. Il est arasé, les pierres servent à consolider les routes des alentours, les officiers allemands s’installent alors dans des baraquements construits dans le parc. Les baraques de l’organisation Todt sont installées plus loin.

En 1945 il ne reste que les écuries. Ce manoir aura à peine vécu cent ans…

A la fin de la guerre, les écuries servent de logement provisoire à quelques Guilériens, ensuite deux gardiens chargés de la surveillance de l’ensemble du bois l’occupent surtout le week end.

Les deux pavillons d’entrée bâtis aux abords de la route départementale (Guilers Brest), en ruines, sont rasés lors de l’acquisition par la Communauté Urbaine de Brest.

Stèle gauloise surmontée d’un ange en ciment, cette stèle a été déplacée dans une autre propriété.
Fontaine de Kerlidien

Une jolie fontaine, une statue, un potager abrité par un haut mur au nord, un pont en quartzite blanc, le parc de Kervaly ne manquait pas d’attrait pour un séjour aux beaux jours.

Domaine de Kervaly, croquis de 1950
Manoir de Kervaly, les écuries.

Dans un document de 1943 (archives municipales) la description des écuries nous indique : une sellerie comprenant une cheminée, deux écuries pavées pour neuf chevaux, deux remises. A l’étage : cinq chambres, un grenier qui peut être converti en cinq chambres ayant chacune leur fenêtre. Les fenêtres sont au nombre de trente cinq, les portes de sept. La  surface couverte de 260 m2. Dans ses souvenirs le petit fils du gardien se souvient des voitures garées là en 1920 : landau Victoria, omnibus.

Après l’acquisition par la Communauté Urbaine de Brest, ce qu’il en reste a été transformé en ‘Château-fort’ pour les moins de douze ans.

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