L’abondance des eaux de sources et de rivières a toujours été un facteur important pour les installations humaines à travers les âges, et le territoire de Guilers est très riche en sources.

AUTREFOIS : Le lavoir est nommé « poul » en breton. Le « poul St Valentin » fait l’objet d’une adjudication en 1793 où il est demandé à Jean Phélep, locataire de la prairie et de son lavoir, de “ vuider et curer les ruisseaux qui déval la fontaine et douet pour que les eaux ne journent dans le dit douet, n’y infecte les linges des citoyens et même suspensibles des maladies “ (Archives municipales).
Plusieurs lavoirs sont visibles d’un chemin lors d’une promenade, citons Saint-Valentin, Kermengleuz, Pen an traon, Le Cosquer, Kéroual, Ménez-Bihan, La Villeneuve, Penfeld, Coat ty ogan, Kérébars. Le ruisseau de Kéroual et ses affluents alimentaient 5 lavoirs entre la Croix Rouge et Ménez-Bihan . Il y a eu à Guilers, comme dans les autres bourgs, des femmes dont le métier était lavandière (site Pennker-Gwiler d’Alain Stervinou).A Guilers comme ailleurs les lavoirs ont joué leur rôle sanitaire, mais aussi social, ils étaient réservés aux femmes où les langues se déliaient naturellement. A Guilers sont recensés 22 lavoirs environ, 12 fontaines, 10 puits.